Comparaison des sources d’électricité en France et en Grande-Bretagne : défis et perspectives

Comparaison des sources d’électricité en France et en Grande-Bretagne : le mix énergétique des pays évolue au fil des années pour s’adapter aux contraintes environnementales, technologiques et économiques. Cet article compare les sources de production d’électricité en France et en Grande-Bretagne en 2022, en mettant en lumière les défis rencontrés par chaque pays et les perspectives d’avenir.

1.La production d’électricité en France

Selon le Bilan électrique national 2022 publié par RTE, la France a connu une baisse significative de la production d’électricité d’origine nucléaire et hydraulique. Le parc nucléaire a été affecté par des problèmes de corrosion dans plusieurs cuves, entraînant une disponibilité limitée à 54%. Quant à l’hydraulique, la production a été au plus bas depuis 1976 en raison d’une sécheresse sans précédent.

Pour compenser cette situation, la France a dû importer de l’électricité et augmenter l’utilisation des énergies fossiles, notamment le gaz. Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté par rapport à 2021, mais sont toujours inférieures à celles de 2017. Les efforts dans le développement des énergies renouvelables ont été notables, avec l’installation de 5 GW de moyens de production supplémentaires en 2022.

2. La production d’électricité en Grande-Bretagne

En Grande-Bretagne, le mix énergétique a considérablement évolué depuis 2015, avec une part croissante des énergies renouvelables, passant de 17,8% en 2015 à 45,1% en 2023. Parallèlement, la part du charbon a fortement diminué, passant de 33,7% en 2015 à 1,2% en 2023. La production d’électricité d’origine nucléaire a également légèrement diminué, passant de 19,9% en 2015 à 12,4% en 2023.

Le gaz naturel occupe une place importante dans le mix énergétique britannique, représentant 31,5% de la production d’électricité en 2023. Les efforts de la Grande-Bretagne pour diversifier ses sources d’énergie et réduire sa dépendance au charbon ont permis d’augmenter significativement la part des énergies renouvelables dans sa production d’électricité.

3. Comparaison des sources d’électricité en France et en Grande-Bretagne

La principale différence entre la France et la Grande-Bretagne réside dans la part du nucléaire et des énergies renouvelables. La France est fortement dépendante de l’énergie nucléaire, qui constitue environ 63% de sa production d’électricité en 2022, tandis que la Grande-Bretagne mise davantage sur les énergies renouvelables, avec une part de 45,1% en 2023. Le gaz joue également un rôle plus important dans le mix énergétique britannique (31,5%) comparé à la France.

4. Perspectives d’avenir suite à la comparaison des sources d’électricité en France et en Grande-Bretagne

La France doit accélérer le développement des énergies renouvelables pour atteindre les objectifs publics de la décennie 2020-2030 et réduire sa dépendance au nucléaire et aux énergies fossiles. La modernisation du parc nucléaire français et la diversification du mix énergétique, en favorisant le solaire, l’éolien et l’hydraulique, sont des priorités pour assurer la sécurité énergétique du pays.

De son côté, la Grande-Bretagne doit poursuivre ses efforts pour développer davantage les énergies renouvelables et réduire encore sa dépendance aux combustibles fossiles, notamment le gaz naturel. Les investissements dans la recherche et le développement de nouvelles technologies propres, ainsi que dans les infrastructures de production et de stockage d’énergie, sont essentiels pour garantir un avenir énergétique durable.

Comparaison des sources d’électricité en France et en Grande-Bretagne : la France et la Grande-Bretagne font face à des défis différents en matière de production d’électricité. La France doit diversifier son mix énergétique et accélérer le développement des énergies renouvelables, tandis que la Grande-Bretagne doit continuer à réduire sa dépendance aux combustibles fossiles. Les deux pays ont la possibilité de collaborer et d’échanger des expériences et des technologies pour relever ces défis et construire un avenir énergétique plus durable pour leurs citoyens et l’ensemble de l’Europe.

Les éoliennes : pourquoi les français doivent reprendre le contrôle ?

Les éoliennes : pourquoi les français doivent reprendre le contrôle ?

Le financement des éoliennes est un enjeu majeur pour la transition écologique en France. Les éoliennes, pourtant bénéfiques pour l’environnement, soulèvent des questions quant à leur gestion et leur impact sur les communautés locales. Cet article analyse pourquoi les Français doivent reprendre le contrôle de ce secteur et se penche sur différents aspects liés à l’implantation, la gestion, la régulation et le recyclage des éoliennes.

Gestion des éoliennes : le rôle des fonds de pension étrangers sur le financement des éoliennes

Les sociétés gérant les éoliennes sont souvent détenues par des fonds de pension étrangers, ce qui soulève des questions quant à la souveraineté énergétique et l’impact de ces investisseurs sur les décisions locales. Ces fonds de pension, en quête de rendements stables et sécurisés, sont attirés par les garanties d’achat et les incitations financières accordées par l’État français. En effet, l’État français prend en charge près de 60% du financement de l’infrastructure. Par ailleurs, l’État garantit l’achat du kWh éolien à un tarif supérieur au prix de revente pendant plusieurs années, ce qui incite les acteurs privés à investir dans ce secteur.

Toutefois, cette situation peut conduire à une perte de contrôle pour les collectivités locales et les habitants, qui se retrouvent dépendants des décisions prises par des acteurs étrangers. De plus, ces fonds de pension peuvent être moins soucieux des enjeux environnementaux et sociaux locaux, leur priorité étant généralement la rentabilité financière.

Implantation des éoliennes : qui en profite ?

Les éoliennes sont généralement implantées sur des terres privées appartenant à des agriculteurs. Ces derniers perçoivent un loyer conséquent, de plusieurs dizaines de milliers d’euros, en échange de l’occupation de leurs terrains. Cette source de revenus peut s’avérer très attractive pour les agriculteurs,

Cependant, cette politique soulève plusieurs questions : qui profite réellement de ces avantages ? Les collectivités locales et les habitants bénéficient-ils de retombées économiques suffisantes ? La gestion des éoliennes est-elle transparente et équitable ?

Financement des éoliennes : pressions sur les maires et les autorités publiques

Les maires et les préfets sont souvent soumis à d’importantes pressions de la part des agriculteurs et des administrés qui souhaitent profiter des avantages financiers liés à l’implantation d’éoliennes. Ces pressions peuvent parfois conduire à des décisions hâtives, sans consultation suffisante des habitants et sans prise en compte de l’ensemble des enjeux environnementaux, sanitaires et économiques.

Les autorités publiques sont également exposés aux lobbies d’influence qui peuvent orienter leurs décisions en matière d’implantation d’éoliennes. Ces lobbies peuvent représenter des intérêts privés, nationaux ou étrangers, et leurs actions peuvent aller à l’encontre des objectifs de transition écologique et de développement local.

Distance et réduction : un enjeu de santé publique

La distance minimale entre les éoliennes et les habitations est un sujet de débat en France. Actuellement, cette distance est fixée à 500 mètres, mais certains réclament une augmentation à 1 kilomètre pour limiter les nuisances sonores et visuelles. Les riverains peuvent être exposés à des bruits de fonctionnement des éoliennes, ainsi qu’à des effets stroboscopiques liés aux pales. Ces nuisances peuvent avoir un impact sur la qualité de vie et la santé des habitants, notamment en termes de stress, troubles du sommeil ou encore migraines.

Il est donc essentiel de revoir la réglementation relative à la distance minimale entre les éoliennes et les habitations pour assurer un meilleur équilibre entre le développement de l’énergie éolienne et le respect de la santé publique. Cette révision doit s’appuyer sur des études scientifiques rigoureuses et des consultations publiques pour prendre en compte l’ensemble des enjeux et des préoccupations des citoyens.

Recyclage des éoliennes : un enjeu environnemental

Le recyclage des éoliennes est un autre aspect à prendre en compte. Aux États-Unis, des “enterrements” d’éoliennes ont lieu dans des champs, faute de solutions de recyclage adaptées. La France doit éviter ce genre de situation et mettre en place des solutions de recyclage responsables.

Les matériaux composant les éoliennes, tels que l’acier, le cuivre et les terres rares, peuvent être récupérés et réutilisés. Cependant, les pales en matériaux composites posent un véritable défi en matière de recyclage. Des recherches et des investissements sont nécessaires pour développer des technologies de recyclage innovantes et efficaces, permettant de valoriser l’ensemble des composants des éoliennes en fin de vie. Toutefois, ce sujet n’est pas toujours la priorité des sociétés étant en charge des éoliennes.

Revente des sociétés de gestion en cascade = la garantie de démontage en péril

Parfois, les sociétés de gestion des éoliennes sont revendues à d’autres sociétés, ce qui peut remettre en question la garantie de démontage à la fin de leur durée de vie (condition légale). Cette situation engendre des inquiétudes réelles sur le coût de la dépollution et du démantèlement, qui pourrait être supporté par les collectivités locales et les contribuables.

Pour éviter cette situation, il est crucial de mettre en place des mécanismes de contrôle et de régulation pour s’assurer que les responsabilités soient clairement définies et respectées, même en cas de changement de propriétaire.

Reprendre le contrôle sur le financement des éoliennes pour une transition écologique juste et durable

Pour que le développement des éoliennes en France s’inscrive dans une transition écologique juste et durable, il est impératif que les Français reprennent le contrôle de ce secteur. Cela passe par une meilleure régulation de l’implantation des éoliennes, la prise en compte des enjeux de santé publique et la garantie d’une gestion transparente et équitable des projets.

De plus, il est essentiel de renforcer la souveraineté énergétique en limitant l’influence des fonds de pension étrangers et en assurant un suivi rigoureux des responsabilités en matière de démantèlement et de recyclage des éoliennes.

Enfin, les citoyens et les collectivités locales doivent être davantage impliqués dans les décisions relatives au développement de l’énergie éolienne, afin de garantir un partage équitable des bénéfices et des responsabilités, et d’assurer un développement harmonieux et respectueux de l’environnement et des populations.

En agissant ensemble et en reprenant le contrôle sur le financement des éoliennes, les Français peuvent contribuer à une transition écologique réussie, qui bénéficie à tous et qui préserve l’environnement pour les générations futures.

Méthaniers en zone rurale : plus de contrôles pour une gestion saine et long terme

Méthaniers en zone rurale : plus de contrôles pour une gestion saine et long terme

Après une rencontre – fortuite – avec des maires de petites communes rurale en Bourgogne que nous avons décidé d’aborder la problématique des méthaniers en zone rurale, les enjeux environnementaux et économiques qu’ils soulèvent, ainsi que la nécessité d’un contrôle accru pour une gestion durable et responsable. Si les méthaniers, en tant qu’installations de production de biogaz, jouent un rôle important dans la transition énergétique, leur développement ne doit pas se faire au détriment de l’environnement et de la santé publique.

Un méthanier en zone rurale c’est quoi ?

Un méthanier est une installation qui permet de produire du biogaz ou “gaz vert”, principalement composé de méthane, à partir de la dégradation de matières organiques en l’absence d’oxygène. Ce processus, appelé méthanisation, est réalisé par des micro-organismes anaérobies qui décomposent les matières organiques et génèrent du biogaz. Le biogaz produit peut ensuite être utilisé comme source d’énergie renouvelable, par exemple pour produire de l’électricité, de la chaleur ou du carburant.

En zone rurale, les méthaniers sont souvent associés à des exploitations agricoles, comme les élevages porcins. Dans ce contexte, les déchets organiques issus de l’élevage, tels que le fumier, le lisier et les résidus de cultures, sont collectés et mélangés dans un réacteur appelé digesteur. Le digesteur est une cuve étanche et chauffée, où les matières organiques sont décomposées par les micro-organismes anaérobies.

Le biogaz produit est ensuite capté et valorisé, par exemple en étant brûlé dans un moteur de cogénération pour produire simultanément de l’électricité et de la chaleur. L’électricité peut être utilisée sur place ou vendue sur le réseau électrique, tandis que la chaleur peut être réutilisée pour chauffer les bâtiments de l’exploitation ou pour maintenir la température du digesteur.

Les digestats, qui sont les résidus solides et liquides issus du processus de méthanisation, peuvent également être valorisés en tant qu’engrais naturels pour les cultures. Ces résidus contiennent des éléments nutritifs, comme l’azote, le phosphore et la potasse, qui peuvent contribuer à améliorer la qualité des sols et la fertilité des cultures. Toutefois, il est important de gérer ces digestats de manière responsable pour éviter la pollution des eaux et des sols par les nitrates et autres éléments potentiellement nocifs.

Sur le papier, les méthaniers en zone rurale, tels que ceux associés à des exploitations porcines, offrent une solution pour valoriser les déchets organiques et produire de l’énergie renouvelable, tout en contribuant à la gestion durable des ressources et à la protection de l’environnement. Toutefois, tout n’est pas si simple et idyllique.

Les méthaniers en zone rurale : les machines de recyclage sont parfois “oubliés” par les producteurs

La gestion des digestats, qui sont les résidus issus du processus de méthanisation, est un enjeu majeur pour minimiser l’impact environnemental et optimiser la valorisation des déchets. Afin de traiter efficacement ces résidus, plusieurs systèmes de traitement sont disponibles pour les exploitants de méthaniers, tels que les centrifugeuses et les séparateurs de phases.

Les centrifugeuses permettent de séparer les solides et les liquides présents dans les digestats, réduisant ainsi le volume des résidus à gérer. Cette séparation facilite également le transport et l’épandage des résidus solides, qui peuvent être utilisés comme engrais naturels pour les cultures. De plus, les eaux issues de la centrifugation peuvent être traitées et réutilisées pour des usages agricoles ou industriels, limitant ainsi la consommation d’eau potable.

Les séparateurs de phases, quant à eux, fonctionnent sur le principe de la décantation et de la filtration pour séparer les solides et les liquides contenus dans les digestats. Ce processus permet également de réduire le volume des résidus et d’optimiser leur valorisation en tant qu’engrais naturels. Les résidus solides obtenus peuvent être compostés et épandus sur les terres agricoles, améliorant ainsi la qualité des sols et la fertilité des cultures.

L’installation de systèmes de traitement des digestats, comme les centrifugeuses ou les séparateurs de phases, est essentielle pour les méthaniers en zone rurale. Ces technologies contribuent à réduire l’impact environnemental des installations en réduisant les volumes de résidus tout en optimisant leur valorisation en tant qu’engrais naturels.

Si les méthaniers en zone rurale permettent la valorisation des déchets agricoles, les machines pour recycler les résidus ne sont pas toujours présentes d’après le constat de l’un des Maires. Cette absence peut entraîner des problèmes environnementaux, tels que la pollution des sols et des nappes phréatiques. Les exploitants de méthaniers doivent donc faire le nécessaire pour que ces machines sont bien en place et fonctionnent correctement pour prévenir les risques environnementaux et sanitaires.

La mise en place de plus de dispositifs de contrôle et de suivi des émissions gazeuses et des rejets liquides contribuera à limiter les impacts sur l’environnement et la santé publique.

L’incorporation de produits étrangers dans les méthaniers : un surprenant problème préoccupant

D’après l’un des Maires rencontrés, il y a parfois incorporation de produits étrangers à la ferme, tels que les déchets issus des hôpitaux, dans les méthaniers. Cette pratique, fort surprenante, et apparemment lucrative pour les exploitants, génère évidement des risques sanitaires et environnementaux.

Les déchets hospitaliers peuvent être composés de matériaux potentiellement dangereux, tels que des substances chimiques, des produits pharmaceutiques ou des déchets biologiques. Lorsqu’ils sont incorporés dans les méthaniers, ces déchets peuvent entraîner des contaminations et des émissions de polluants dans l’environnement, avec des conséquences néfastes pour la qualité de l’air, des sols et des eaux.

De plus, les digestats issus de la méthanisation de ces déchets peuvent contenir des résidus toxiques ou des pathogènes susceptibles de se propager dans l’environnement lors de l’épandage ou du compostage. Ceci peut représenter un risque pour la santé publique, en particulier dans les zones rurales où les populations sont étroitement liées aux activités agricoles et à l’utilisation des ressources naturelles.

Il est donc crucial que les exploitants de méthaniers prennent en compte ces risques et mettent en place des procédures de contrôle et de traitement adaptées pour les déchets étrangers à la ferme. Les autorités doivent également veiller à ce que les méthaniers respectent les réglementations en vigueur et les normes environnementales, afin de prévenir les risques sanitaires et environnementaux liés à l’incorporation de déchets hospitaliers ou d’autres produits étrangers.

Il est donc essentiel d’établir des réglementations strictes concernant les types de déchets autorisés dans les méthaniers en zone rurale afin de prévenir ces problèmes. Les exploitants doivent être informés des risques liés à l’utilisation de déchets non conformes et des sanctions encourues en cas de non-respect des règles en vigueur.

Par ailleurs, des campagnes de sensibilisation auprès des acteurs locaux, tels que les agriculteurs, les collectivités territoriales et les organismes de santé, permettent de renforcer la vigilance et la coopération dans la lutte contre les pratiques illégales et dangereuses.

L’épandage des champs : des conséquences sur la qualité de l’eau

Les propriétaires de méthaniers peuvent effectuer de l’épandage des champs avec les résidus issus de la production de biogaz. Toutefois, cette pratique peut entraîner une augmentation des taux de nitrates dans l’eau, qui dépassent parfois les normes autorisées.

Il est donc important de mettre en place des mesures de contrôle et de surveillance des épandages pour garantir la qualité de l’eau et préserver la santé des populations. Des études d’impact sur l’environnement et la biodiversité, ainsi que des analyses régulières de la qualité des sols et des eaux, permettent d’identifier les zones à risque et d’adapter les pratiques d’épandage en conséquence.

La formation des agriculteurs et des exploitants de méthaniers aux techniques d’épandage raisonné et à la gestion des résidus organiques contribue également à réduire les impacts sur l’environnement et la santé.

Une régulation nécessaire pour une gestion saine et durable des méthaniers

Face à ces enjeux, il est primordial d’instaurer une régulation accrue des méthaniers en zone rurale. Les autorités doivent mettre en place des contrôles réguliers pour veiller à la conformité des installations et des pratiques avec les normes environnementales et sanitaires.

Pour encourager les exploitants à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement et à s’engager dans une démarche d’amélioration continue, des certifications et des labels environnementaux ont été mis en place. Parmi ceux-ci, on retrouve la norme ISO 14001 et le label Haute qualité environnementale (HQE).

La norme ISO 14001 est une norme internationale qui spécifie les exigences pour la mise en place d’un système de management environnemental. Elle permet aux exploitants de méthaniers de démontrer leur engagement en faveur de la protection de l’environnement et de la prévention de la pollution. Les entreprises certifiées ISO 14001 sont tenues d’identifier et de maîtriser les impacts environnementaux de leurs activités, de fixer des objectifs d’amélioration et de mettre en œuvre des actions pour les atteindre.

Le label HQE, quant à lui, est une certification française qui vise à promouvoir la construction et l’exploitation de bâtiments respectueux de l’environnement et de la santé des occupants. Les méthaniers qui obtiennent ce label doivent respecter des critères stricts en matière d’économie d’énergie, de gestion des déchets, de qualité de l’air et de l’eau, de préservation de la biodiversité et de réduction des nuisances sonores. Le label HQE encourage ainsi les exploitants à mettre en place des solutions innovantes et durables pour minimiser l’impact de leurs installations sur l’environnement.

En obtenant ces certifications et labels environnementaux, les exploitants de méthaniers démontrent leur engagement en faveur d’une gestion responsable et durable de leurs installations. Ils contribuent ainsi à renforcer la confiance des acteurs locaux, des consommateurs d’énergie et des autorités, et à promouvoir une transition énergétique respectueuse de l’environnement.

Les exploitants de méthaniers doivent également être sensibilisés aux bonnes pratiques et aux responsabilités qui leur incombent en matière de gestion des déchets et de protection de l’environnement.

L’impact sur la santé publique

Les rejets des méthaniers et l’épandage des champs peuvent avoir un impact sur la qualité de l’eau, notamment en ce qui concerne la concentration en nitrates. La réglementation en la matière, notamment le décret 2001-1220 du 20 décembre 2001, fixe des limites précises pour assurer la potabilité de l’eau destinée à la consommation humaine. La teneur maximale en nitrates autorisée est de 50 milligrammes par litre (mg/L), une norme établie en fonction des risques encourus par les populations les plus vulnérables, telles que les nourrissons et les femmes enceintes.

Lorsque la concentration en nitrates dépasse la norme de 50 mg/L mais reste inférieure à 100 mg/L, la consommation de cette eau est temporairement acceptable, sauf pour les nourrissons et les femmes enceintes ou allaitantes. En revanche, au-delà de 100 mg/L, l’eau est considérée comme impropre à la consommation et ne doit pas être utilisée pour préparer les aliments.

Il est important de noter que la majorité des nitrates présents dans les eaux continentales proviennent de l’agriculture, notamment des engrais azotés et du lisier. Il est donc essentiel que les exploitants de méthaniers et les agriculteurs mettent en œuvre des pratiques respectueuses de l’environnement afin de limiter la pollution des eaux par les nitrates et de préserver la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine.

Les méthaniers en zone rurale : adoptons une attitude responsable, respectueuse de l’environnement et… de santé publique

Les méthaniers ont un rôle important à jouer dans la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ils représentent une opportunité pour la transition énergétique et la valorisation des déchets agricoles. Néanmoins, il est impératif de mettre en place un cadre réglementaire et des contrôles adaptés pour garantir une gestion saine et durable de ces installations.

En adoptant des pratiques responsables et en respectant les normes environnementales, les méthaniers pourront contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique et à la préservation des ressources naturelles, tout en offrant des solutions économiques viables pour les exploitants et les consommateurs d’énergie.

La coopération entre les acteurs locaux, les pouvoirs publics et les exploitants de méthaniers est essentielle pour assurer le succès de cette transition énergétique. Les efforts conjoints permettront de mettre en place des mécanismes de contrôle efficaces, de promouvoir les bonnes pratiques et de garantir la pérennité des méthaniers en zone rurale.

En définitive, une gestion saine et sur le long terme des méthaniers en zone rurale est à la portée de tous les acteurs impliqués, à condition de privilégier une approche responsable et respectueuse de l’environnement. C’est ainsi que nous pourrons concilier les impératifs de la transition énergétique et la santé des populations.

Risques de coupure d’électricité cet hiver

Risques de coupure d’électricité cet hiver

Risques de coupure d’électricité cet hiver : avec la guerre en Ukraine beaucoup de français se pose la question des coupures pour cette fin d’année. Avec notre parc nucléaire avons nous véritablement un risque ?

Premier parc mondial de centrales nucléaires avec 56 réacteurs sur 18 sites, la France demeure le premier exportateur européen d’électricité et une référence dans le secteur du nucléaire civil. Ce n’est d’ailleurs pas sans raison, qu’il est souvent fait appel à la France, chaque fois que la question du nucléaire civil est évoquée dans des pourparlers internationaux.

Et pourtant malgré son parc impressionnant, sa compétence mondialement reconnue, et les Twh d’électricité exporté, la France importe régulièrement en hiver de l’électricité à d’autres pays. Dans le contexte de marché très tendu de par le conflit Russie / Ukraine la France ne va peut-être pas pouvoir importer et se trouver face à des risques de coupure d’électricité cet hiver.

Le parc nucléaire face aux risques de coupure d’électricité cet hiver

En premier lieu, l’ensemble des réacteurs ne sont pas tous en fonctionnement (maintenance, canicule comme durant l’été 2022, etc.)

Également parce que le nucléaire français est moyennement adopté aux périodes de grand froid. En effet, les centrales nucléaires françaises  produisent de l’électricité dite « de base », c’est-à-dire une électricité destinée à répondre à la demande lors des périodes de consommation moyenne. Par contre, lorsqu’il fait très froid, et que la consommation des ménages augmente subitement, les centrales nucléaires ne sont pas en mesure de répondre à cette demande soudaine et il faut faire appel à des unités de production plus facilement modulables comme des centrales fonctionnant au fioul, au gaz et au charbon.

Cela sera le cas cette hiver de la centrale à charbon de Saint-Avold. Moins de 6 mois après avoir fermé, les certains salariés ont été rappelés afin de faire face aux risques de coupure d’électricité cet hiver. Certaines centrales de production, comme les turbines à combustion, peuvent ainsi être déclenchées et lancées à pleine puissance rapidement.

Alors quoi faire ?

Toutefois, dans un contexte européen global ou chaque pays va chercher à importer, le risque de coupure d’électricité cet hiver est maximum. On comprendra donc aisément que les coupures d’électricité sont largement envisageable voir… inévitables. La meilleure solution qui a été trouvé reste d‘encourager les économies de consommation…

Impact de la guerre en Ukraine sur le prix du gaz électricité

Impact de la guerre en Ukraine sur le prix du gaz électricité

Quel impact de la guerre en Ukraine sur le prix du gaz ?

La Russie est historiquement le principal fournisseur du gaz en Europe.

Au début de la guerre avec l’Ukraine cette situation a poussé les prix du gaz vers le haut avec une hausse des tarifs très importants.

Toutefois, la France est l’un des pays européens les moins dépendant au gaz Russe et le gouvernement a mis en place un bouclier économique qui a limité l’envolée des prix.

Toutefois, l’application des tarifs sur les offres n’étant pas réglementés est très variable suivant les fournisseurs. Pour en savoir plus vous pouvez aller sur :

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